Cycle Michel Gondry

Cycle Michel Gondry (3)

Le 12/06/2019 SOYEZ SYMPAS, REMBOBINEZ

Mercredi 12 juin 2019 à 20h
Cinéma Juliet-Berto (Place Saint-André, Grenoble)

" Cycle MICHEL GONDRY " (3/3)

SOYEZ SYMPAS, REMBOBINEZ
BE KIND, REWIND

(Michel GONDRY - États-Unis-GB - 2008 - 94 min)

COMMENT REFAIRE DES FILMS CÉLÈBRES AVEC TROIS FOIS RIEN. ENVOÛTANT
Enfant prodige du vidéoclip devenu ces dernières années la nouvelle coqueluche du cinéma indépendant américain, Michel Gondry, 43 ans, donne l'impression de se tenir devant le cinéma comme un enfant devant un immense coffre à jouets. Avec Soyez sympa, rembobinez, comédie complètement déjantée, le cinéaste français bascule de la fantaisie théorique acidulée qui caractérisait Eternal Sunshine of The Spotless Mind ou La Science des rêves, à un burlesque follement original, alliant outrance et finesse, maîtrise et improvisation, avec une maestria à couper le souffle.[...]
Pétris d'un esprit bon enfant et politiquement correct (au bon sens du terme), les gags s'enchaînent dans un tourbillon de cinéphagie potache et d'improvisations débridées. Mike refuse de participer à un remake de Miss Daisy et son chauffeur, parce qu'il juge le film un peu trop paternaliste ; Sigourney Weaver, la démente "cerbère de la porte" de SOS Fantômes, intervient sous les traits d'une représentante des studios hollywoodiens pour détruire l'intégralité des films "suédés"...
Soyez sympas, rembobinez, dont le titre américain, Be Kind, Rewind, infiniment mieux senti, fait référence à la phrase type inscrite sur les cassettes vidéo de location, prône la bricole contre la standardisation aseptisée, la transmission contre la déculturation mondialisée. Célébration de l'enfance et de ses puissances créatrices, il est, de tous les films de son auteur, celui qui s'abandonne le plus librement à la croyance dans le cinéma.[Isabelle Regnier, Le Monde, 04 mars 2008]

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LE 5/06/2019 LA SCIENCE DES RÊVES

ATTENTION: LA SÉANCE AURA LIEU UN MARDI
Mardi 5 juin 2019 à 20h
Cinéma Juliet-Berto (Place Saint-André, Grenoble)

" Cycle MICHEL GONDRY " (2/3)

LA SCIENCE DES RÊVES

(Michel GONDRY - France-Italie - 2006 - 105 min)

UNE BEAUTÉ ET UNE DRÔLERIE ÉTRANGES
Stéphane souffre par ailleurs d'un désordre mystérieux qui le rend incapable de distinguer les états de veille et de sommeil. Sans savoir avec certitude s'il rêve ou s'il est conscient, il vit sa vie plusieurs fois, dans un Paris assez semblable à celui que nous connaissons et dans un monde sans gravité ni causalité, les deux étant peuplés des mêmes figures. La plus belle d'entre elles est celle de Stéphanie (Charlotte Gainsbourg), timide voisine de palier de Stéphane.
On voit bien le joli petit film qu'on peut tirer de ces postulats. Il est d'ailleurs quelque part dans La Science des rêves. Mais il est entouré d'une autre matière, plus trouble, l'étoffe des songes. D'ailleurs, Michel Gondry ne cherche pas vraiment à faire joli : on le soupçonne d'avoir dépensé des trésors d'ingéniosité et de technologie pour donner à son film l'aspect du super-8. Les couleurs s'en trouvent assourdies, les personnages n'ont pas très bonne mine. C'est que les rêves sont épuisants, que créer sans cesse de nouveaux mondes ne donne pas la clé du bonheur. Stéphane et Stéphanie vivent ainsi une romance imparfaite dans laquelle l'imaginaire voulu (les bricolages) ou subi (les rêves de Stéphane) s'invite, pas toujours opportunément.
Pour qui a aimé Eternal Sunshine, la différence de traitement des personnages est saisissante. Ici, Gael Garcia Bernal et Charlotte Gainsbourg sont maintenus dans leur condition de mortels, ce dont ils s'accommodent avec une grâce peu commune. Jalonné de séquences oniriques d'une beauté et d'une drôlerie étranges, La Science des rêves est un film exquis avec juste ce qu'il faut d'amertume pour rester longtemps à l'esprit. [Thomas Sotinel, Le Monde, 21 août 2009]

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Le 29/05/2019 ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND

Mercredi 29 mai 2019 à 20h
Cinéma Juliet-Berto (Place Saint-André, Grenoble)

" Cycle MICHEL GONDRY " (1/3)

ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND

(Michel GONDRY - États-Unis - 2004 - 100 min)

"Il y a une tendance, chez les gens qui font du cinéma amateur, à vouloir faire comme les grands.
Ce n'est pas forcément ce que je voudrais encourager. C'est plus créatif, évidemment, de partir de rien.
"
Michel Gondry (Le Monde, 4 mars 2008)

MICHEL GONDRY, DE L'UNIVERS DU CLIP À CELUI DU CINÉMA
La première apparition de Michel Gondry dans ces colonnes remonte à 1989. Le journaliste qui l'attendait à la rédaction avait été ainsi prévenu de son arrivée : "Oui Oui et Roudoudou vous demandent." Oui Oui, c'était le nom du groupe de rock dans lequel Michel Gondry officiait comme batteur, Roudoudou, par ailleurs musicien, faisait office d'attaché de presse. En ces temps reculés, Michel Gondry, échappé d'une école d'art, avait déjà commencé à réaliser les clips de Oui Oui. Quinze ans plus tard, à Deauville, Michel Gondry est l'une des vedettes du Festival du cinéma américain. Il est là pour présenter Eternal Sunshine of the Spotless Mind, son deuxième long métrage, dont la distribution ressemble au classement des meilleurs acteurs en activité à Hollywood : Jim Carey, Kate Winslett, Kirsten Dunst, Mark Ruffalo, Elijah Wood... Ecrit avec Charlie Kauffman, le scénariste de Dans la peau de John Malkovich, Eternal Sunshine classe définitivement Gondry parmi les nouveaux auteurs du cinéma américain, aux côtés de son ami Spike Jonze (qui est lui aussi passé par le clip), de Wes Anderson ou de David O. Russell. [...]
Michel Gondry est batteur, mais sa passion de l'image et du bricolage ne l'a pas quitté. A Lille, lors d'une braderie, il a acheté une caméra Bolex : "J'ai commencé à voir qu'avec cette caméra, une ou deux lumières et un film Kodachrome 40, on pouvait faire pas mal de choses." A cette époque, il partage un appartement avec le musicien et cinéphile Jean-Louis Bonpoint : " C'est lui qui a procédé à la restauration de L'Atalante, en 1990. Il avait une collection de films français du début du siècle aux années 1970. Il me faisait un programme, Duvivier un soir, De Funès, si j'avais été sage, le lendemain. " De cette éducation particulière il a gardé un grand respect pour les principes de mise en scène de Bresson - " utiliser la caméra pour capter quelque chose qui est fort en soi " -, tout en professant son admiration pour les animateurs comme Norman McLaren ou Ladislas Starevitch. [Thomas Sotinel, Le Monde, 06 octobre 2004]

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